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Un infarctus correspond à une lésion des tissus de sang. Les artères censées irriguer les tissus sont obstruées par un caillot de sang et ne peuvent plus remplir leur fonction. En conséquence, les tissus de sang sont mal irrigués et se nécrosent.
En ce sens, il existe plusieurs types d’infarctus :
L'accident vasculaire cérébral peut être causé par un caillot de sang empêchant la circulation du sang jusqu'au cerveau (AVC ischémique) ou par une rupture d'anévrisme (AVC hémorragique). Il existe également l'AVC ischémique transitoire (AIT) dont les symptômes sont les mêmes que l'AVC ischémique mais qui se résorbe d'eux-même au bout de quelques secondes ou minutes. L'AVC ischémique transitoire engage tout de même le pronostique vital et doit être traité à l'hôpital comme les AVC ischémiques et les AVC hémorragiques.
L'infarctus mésentérique émerge au niveau des intestins. Ce sont les artères digestives, irriguées par l'artère mésentérique, qui sont obstruées. Cela résulte en une nécrose de l'intestin. Le pronostic vital est engagé et une ablation d'une grande partie de l'intestin est nécessaire.
L'embolie pulmonaire est un infarctus qui se déclenche au niveau des poumons. Elle est causée par une phlébite (ou thrombose) au niveau de la jambe. Des tissus de sang se détache des parois de la veine et remonte jusqu'au coeur. Ces tissus sont ensuite expulsés dans les poumons par le ventricule droit et finissent par bloquer l'arrivée de sang d'une artère pulmonaire plus ou moins fine.
L'infarctus osseux est le plus souvent causé par un caillot de sang au niveau de l'épiphyse de l'os, mais il peut aussi être lié à une maladie (diabète, alcoolisme, obésité, maladie des caissons, drépanocytose, maladie de Gaucher, etc.), un effet secondaire de traitement pour l'ostéoporose ou de radiothérapie, la prise de corticoïde longue durée, suite à un accident grave, une origine héréditaire ou génétique, enfin ils sont idiopathiques dans 30% des cas.
L’infarctus du myocarde, ou crise cardiaque, correspond à une nécrose des tissus du muscle du cœur, le myocarde.
L’artère coronaire n’irrigue plus correctement le cœur et induit une destruction plus ou moins grande du myocarde.
Les premiers signes d’un infarctus arrive souvent brutalement et de façon douloureuse. Cependant, certains symptômes peuvent être plus difficiles à discerner car ils sont sans douleurs et ne sont pas particuliers à la crise cardiaque. Lorsque ces symptômes persistent pendant plus de 5 minutes, même après repos, cela indique un infarctus.
Chez les hommes et la moitié des femmes, l’infarctus se manifeste par :
Les symptômes non douloureux que l’on peut associer à la crise cardiaque sont :
Chez 50% des femmes de moins de 60 ans environ la douleur aiguë classique dans le bras gauche n’apparaît pas. Les premiers signes d’un infarctus chez une femme seront :
Ces symptômes peuvent aussi être ressentis par les diabétiques et personnes âgées.
Dès les premiers signes d’une crise cardiaque le SAMU ou les pompiers doivent être contactés (112 ou 15) pour éviter l’arrêt cardiaque.
Pour diagnostiquer un infarctus l’équipe médicale procède à un électrocardiogramme (ECG). L’électrocardiogramme analyse l’activité du cœur grâce aux ondes électriques qui le traversent à chaque pulsion. Cette analyse permet de détecter les crises cardiaques mais aussi les arythmies, la dilatation du volume du cœur, les péricardites, le blocage des artères coronaires ou encore les régions du cœur endommagées.
L’analyse est rapide et indolore. Des électrodes sont placées sur la poitrine du patient. Ces dernières sont reliées à l’électrocardiographes et lui transmettent les pulsions électriques produites par les battements du cœur.
L’infarctus est confirmé si une artère est entièrement bouchée et une re-perfusion doit être pratiquée pour désobstruer l’artère au plus vite.
Si une ou plusieurs artères ne sont obstruées que partiellement, un traitement médicamenteux sera administré (anti-aggrégants, anti-coagulants).
Cette méthode de re-perfusion consiste à introduire un cathéter dans l’artère bouchée depuis le bras et de la dilater grâce à un ballonnet gonflable. Une fois l’artère dilatée, le sang peut à nouveau circuler.
L’angioplastie ne peut être pratiquée que si les premiers symptômes de l’infarctus sont apparus sous 90 minutes (120 minutes maximum).
Lorsque le délai de l’angioplastie est dépassé, une thrombolyse est exécutée. Celle-ci est plus risquée que l’angioplastie car elle peut provoquer une hémorragie, notamment cérébrale. La thrombolyse ne peut pas être pratiquée sur une personne sous anticoagulants, si elle a des antécédents d’hémorragie type AVC ou si elle a subi une opération chirurgicale récente.
La thrombolyse consiste à dissoudre le caillot de sang bouchant l’artère coronaire avec un médicament fibrinolytique. L’administration de ce médicament se fait sous perfusion.
En cas d’arrêt cardiaque, un défibrillateur sera utilisé pour redémarrer le cœur grâce à une décharge électrique.
Grâce aux capteurs des électrodes placées sur le patient, le défibrillateur étudie l’activité du cœur et indique à quel rythme choquer le cœur.
Certains défibrillateurs sont totalement automatiques et provoqueront les chocs tout seul.
Combien de temps vit-on après un infarctus ? Les études montrent que seul 4% des personnes ayant subi un infarctus meurent sous un mois après la crise. De plus, 89% survivent au-delà d’un an après l’infarctus.
Après 2 ans, le pronostic vital n’est plus engagé grâce au bon suivi du patient (traitement aux anti-thrombotiques, bêtabloquants, satine).
Le pronostic diffère en fonction de la gravité de l’infarctus, des facteurs de risques, de l’âge et du sexe.
Après 50 ans pour les hommes et après 60 ans pour les femmes (à la ménopause) les risques d’infarctus du myocarde augmentent proportionnellement à l’âge.
Avant la ménopause, les femmes ont 4 fois moins de risques de faire une crise cardiaque que les hommes.
Le risque d’accidents cardiovasculaire est plus grand lorsqu’un membre de la famille a fait un infarctus ou un AVC à un âge précoce ou si un membre est mort subitement jeune.
Le diabète correspond à une glycémie trop élevée. Le taux de sucre dans le sang est excédentaire ce qui endommage les artères et donc augmente les risques d’infarctus.
Une tension artérielle supérieure à 140 mmHg en systole et supérieure à 90 mmHg en diastole est anormale. On parle d’hypertension artérielle. Celle-ci favorise les risques de crise cardiaque.
Le cholestérol est un type de lipide essentiel au bon fonctionnement du corps (cellules, hormones, vitamine, etc.). Cependant, le mauvais cholestérol (LDL cholestérol) s’avère néfaste lorsqu’il est présent en trop grande quantité et peut entraîner un infarctus.
Le tabagisme abime les artères proportionnellement à sa consommation. Plus une personne consomme du tabac (cigarettes, tabac à mâcher, cigare, pipe, etc.) plus ce dernier favorise l’apparition de troubles cardiaque, la formation de caillots et le rétrécissement des artères.
Le tabagisme passif peut également s’avérer nocif si une personne est exposée à de la fumée de tabac 1 à 7h par semaine.
Une personne en surpoids possède un IMC supérieur à 25, tandis qu’une personne obèse observe un IMC supérieur à 30.
Un tour de taille supérieur à 80 cm pour une femme et 94 cm pour un homme est également un signe de graisse abdominal trop importante, ce qui représente un risque d’accident cardiovasculaire.
La surconsommation d’alcool est dangereuse pour la santé, et notamment pour l’état des artères. La consommation d’alcool est considérée trop élevé lorsqu’elle est supérieur à 10 verres d’alcool standards par semaine et de 2 verres standards par jour.
Le mode de vie sédentaire et le manque d’activité physique (inférieur à 30 minutes par jour) augmente le risque d’infarctus.