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Audiomètres

Audiomètres Il y a 10 produits.

L’audiomètre, également connu sous le nom d'acoumètre, est un dispositif médical essentiel pour évaluer l'acuité auditive d'un individu. Il permet de détecter des signes d'hypoacousie (une altération de la perception des sons due à diverses causes) ou de surdité. Un audiomètre typique se compose d'une unité centrale, d'un casque audio émettant des sons à différentes intensités vers le patient, et d'une poire de réponse ou télécommande pour recueillir les réponses du patient, générant ainsi un audiogramme.
Drexco Médical propose une gamme complète d'audiomètres numériques de haute qualité, adaptés aux établissements de santé, notamment les cabinets de pédiatres et d'ORL. Cette gamme comprend plusieurs modèles d'audiomètres Colson, accompagnés de leurs accessoires.

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Quels sont les différents types d’audiomètres proposés par Drexco ?

Parmi les audiomètres haut de gamme, le modèle K20 Colson se distingue en offrant une variété de tests couvrant des fréquences allant de 125 à 8000 Hz et une intensité sonore de -10 dB à 100 dB. Il est capable de tester l'oreille du patient avec des sons purs, des sons wobulés (modulés en fréquence) ou des sons pulsés. Ce modèle portable est livré avec un casque, et une version équipée du test automatique Hughson-Westlake est disponible. Il fonctionne à la fois sur piles et sur secteur.

L'audiomètre numérique 9910, avec une option de poire de réponse patient, partage les mêmes caractéristiques et offre une technologie de pointe pour l'évaluation de l'audition. Ses niveaux sonores et fréquences sont affichés sur deux écrans LCD rétroéclairés, et il permet de stimuler manuellement l'oreille droite ou gauche grâce à des touches silencieuses. Ce modèle est livré avec une mallette de transport, un bloc d'alimentation secteur et un casque à haute isolation phonique.

L'audiomètre K10-2 Colson, d'une taille réduite, offre 8 niveaux de volume d'écoute avec des voyants lumineux en remplacement d'un écran d'affichage. Il est également livré avec un casque à isolation phonique élevée. L'audiomètre Auditest, doté d'un écran et d'une gamme de 11 fréquences, est une option abordable tout en conservant les fonctionnalités nécessaires pour les professionnels de l'audition.

Qu’est-ce que le test de dépistage auditif de Moatti ?

Ce test de dépistage auditif pour enfants entre 6 mois et 2 ans préconisé par la Haute Autorité de Santé contient dans son coffret 4 petits cylindres qui émettent lorsqu'on les retourne des cris d'animaux : oiseau, vache, mouton et chat. L'intensité de ces bruits est constante et leur fréquence différente selon l'animal (aigue pour l'oiseau, grave pour la vache par exemple). En manipulant les objets du test de Moatti à 2m de l'enfant et hors de portée de son champ de vision, on peut vérifier sa bonne audition en jaugeant ses réactions (orientation de la tête ou du regard, modification du comportement, etc) aux différents bruits : une réaction à tous les objets dans de bonnes conditions assure d'une audition satisfaisante, une réaction aux seuls sons graves peut être liée à une altération de l'oreille interne, et en cas d'absence de réaction un bilan ORL s'impose.

Connaissez-vous les origines de l’audiomètre ?

Le premier appareil pour tester l'acuité auditive, une baguette pouvant être lâchée de différentes hauteurs qui se balançait pour venir frapper une planche en bois, a été décrit par Wolke en 1802, mais le premier véritable audiomètre fut mis au point en 1878 par le musicien allemand Arthur Hartmann, puis baptisé "audiomètre" l'année suivante par Benjamin Richardson à partir des racines étymologiques latines "audio" (entendre) et "meter" (mesurer). En 1899, l'Américain Carl E. Seashore, professeur de psychologie, introduit véritablement l'audiomètre comme appareil de mesure de la "finesse auditive" dans les laboratoires aussi bien que dans les écoles ou les cabinets d'ORL. L'instrument fonctionne alors sur batterie et fait entendre une tonalité ou un clic, avec une échelle de 40 niveaux. Il s'agit du prototype des audiomètres modernes. Enfin, en 1922, l'audiogramme vient compléter le dispositif grâce à une échelle d'audition en décibels mise au point par le physicien acousticien américain Harvey Fletcher, qui contribua également au développement de la téléphonie.

Pourquoi recourir à l'utilisation d'un audiomètre ?

L’audiomètre est un instrument médical qui permet de mesurer l'acuité auditive d'une personne, ce qui s'avère particulièrement bénéfique pour les professionnels de la santé, les audiologistes et leurs patients.

Il permet de diagnostiquer divers problèmes auditifs, tels que la perte auditive, la surdité, ou les troubles de l'audition liés à l'âge, ce qui permet de déterminer la gravité et la nature des problèmes auditifs.

Les professionnels de la santé auditive peuvent utiliser l'audiomètre pour suivre l'évolution des problèmes auditifs d'un patient au fil du temps, ce qui leur permet d'ajuster les traitements, les aides auditives ou les thérapies auditives en conséquence.

À partir des résultats obtenus, les professionnels de la santé peuvent alors recommander des aides auditives spécifiques pour aider les personnes souffrant de problèmes d'audition.

L'audiomètre est un outil qui peut également être utilisé pour évaluer la capacité d'une personne à discerner les sons.

Dans des environnements professionnels, il peut être employé pour surveiller l'exposition au bruit et prévenir les dommages auditifs liés au travail.
Il peut également servir à éduquer le public sur les risques associés à une exposition excessive au bruit.

Les utilisateurs d'appareils auditifs peuvent bénéficier de l'utilisation de l'audiomètre pour ajuster précisément les réglages de leurs appareils en fonction de leurs besoins auditifs spécifiques.

À quoi sert l’examen auditif ?

Le dépistage auditif ou examen audiométrique est une procédure rapide et non invasive qui peut être réalisée à tout âge.
Ce test d'audiométrie est généralement effectué par un ORL.

L'examen comprend deux types de mesures : l'audiométrie tonale et vocale.

L'audiométrie tonale consiste à faire écouter au patient une série de sons purs.
Chaque son est caractérisé par deux paramètres :

La fréquence, qui détermine la hauteur du son.
Plus la fréquence est basse, plus elle correspond à un son grave, tandis qu’à l’inverse, plus la fréquence est élevée, plus le son est aigu.

L'intensité, qui représente le volume du son.
Plus l'intensité augmente, plus le son devient fort.

Pour chaque son testé, le professionnel évalue le seuil auditif du patient, c'est-à-dire l'intensité minimale à laquelle le son est perçu pour une fréquence donnée.
Ces mesures permettent de construire la courbe de l'audiogramme.

Après l'audiométrie tonale, l'audiométrie vocale est réalisée pour évaluer dans quelle mesure la perte auditive affecte la compréhension des paroles.
Contrairement à l'audiométrie tonale qui mesure la perception des sons, l'audiométrie vocale évalue la compréhension de mots de 1 à 2 syllabes prononcés à différentes intensités.

Les résultats de ce test permettent de déterminer le seuil d'intelligibilité des mots et de générer un audiogramme correspondant.

La phase de lecture de l’audiogramme tonal :

Chaque oreille est soumise à un audiogramme distinct.
Ces courbes sont tracées sur un graphique où l'axe horizontal représente les fréquences et l'axe vertical représente les intensités.

L'échelle des fréquences testées s'étend de 20 Hz à 20 000 Hz, tandis que l'échelle des intensités va de 0 dB (décibel) à 120 dB.
Pour mieux comprendre ces valeurs d'intensités sonores, voici quelques exemples :

  • 30 dB : chuchotement
  • 60 dB : discussion à voix haute
  • 90 dB : trafic urbain
  • 110 dB : coup de tonnerre
  • 120 dB : concert de musique rock
  • 140 dB : avion au décollage

L'interprétation des audiogrammes implique la comparaison des courbes obtenues avec une courbe d'audition normale.
Tout écart entre les deux courbes indique une perte auditive chez le patient et permet de déterminer son niveau :

  • De 20 à 40 dB : surdité légère
  • De 40 à 70 dB : surdité modérée
  • De 70 à 90 dB : surdité sévère
  • Plus de 90 dB : surdité profonde
  • Non mesurable : surdité totale

En fonction de la zone de l'oreille affectée, on peut également définir le type de surdité :

  • Une surdité de transmission concerne l'oreille moyenne et externe, elle est généralement temporaire et peut être causée par des facteurs tels qu'une inflammation ou la présence d'un bouchon de cérumen.
  • Une surdité de perception touche l'oreille interne et est généralement irréversible. - Une surdité mixte combine les caractéristiques des surdités de transmission et de perception.